09 novembre 2010

La ballade de Mahingan

Il m'a fallu du temps pour revenir sur ce terrain qui a été une source de frustration et de mise à mal de mon petit orgueil. Mais cette expédition aura été une belle découverte et surtout une rencontre avec une région, des gens et de nouveaux horizons. J'ai pu côtoyer et faire la rencontre de Ben, un Algonquin qui connait le bois et ses secrets comme sa poche. Il m'a beaucoup appris en peu de temps à grand coups d'histoire, de vécu et de partage. Le dialogue était basé sur un mélange de Français et d'Algonquin avec pour point de repaire, l'anglais. La région, le Témiscamingue, une pure merveille, si vous avez l'occasion, c'est un vrai régale pour les orbites oculaires.

Le ciel auquel nous avions droit chaque nuit.

Le réveil, au petit matin sur le lac Booth (Petit mot en passant: il y aurait des truite grise dont le poids avoisine ou dépasse les 50 lbs, je vous laisse méditer).
Ben fait un cône en écorce de bouleau afin de "caller" (appeler) l'orignal.

La photo n'est pas idéale, mais les dorés du lac des Loups sont bleu. Et oui, ce serait issu d'une adaptation du doré jaune aux grandes profondeurs.


On peut voir deux dorés bleu en bas et un doré jaune en haut.
Les contenus stomacaux étaient remplis de menés.












Premier coups à l'orgueil, une petite pêche avec Ben ou il fait un poisson a presque chaque lancé, alors que moi, je rate juste une touche.







Nous avons conservé du poisson pour cette étude. Et quelle ne fut pas notre surprise de trouvé un petit castor dans l'estomac de ce brochet de 16 lbs.



Une lotte au lac Sairs.








La dernière frustration fut la quantité de perdrix que j'ai pu voir pour en raté une quantité phénoménale. Mais ce n'est jamais le gars qui vise mal, c'est la carabine qui a un problème... :)

08 novembre 2010

Riders of the snow fall

Départ de bon matin, pour le Témiscamingue, en vue d'une pêche sur la rivière Kipawa à la recherche des mythiques dorés bleu et d'une chasse pour le petit gibier. La neige est au rendez-vous, un petit feu est de mise. La pêche n'aura pas été fructueuse, mais ce fut un agréable moment ou les saucisses sur le feu ont été réconfortantes. Au cours, de la journée un rayon de soleil a pointé le bout de son nez, ça a sonné le départ pour la chasse. Sur deux perdrix vues, une seule aura été prélevée. Le retour se fera sous une tempête de neige hallucinante...

La recherche de bois sec est une tâche sérieuse, on niaise pas avec ça.


La préparation des piques à saucisses aussi !
Le résultats est une cuisinière hors paire, c'est tellement bon comme ça !